Quand j’étais petite, ma maman venait me chercher à l’école à pieds, et sur le chemin du retour vers la maison, nous nous arrêtions quelques fois à la boulangerie pour acheter mon goûter. Quel était ce goûter ? Toujours le même : une brioche au sucre (brioche avec perles de sucre) et une barre de chocolat que j’insérais dans la brioche.
Ça me fait penser que je ne suis pas sûre que ces fameuses barres de chocolat existent encore… ?
(Re)Découvrez toutes mes recettes de brioches
Bref…
Pour moi, une brioche digne de ce nom a forcement des perles de sucre sur le dessus. Ça craque sous la dent, j’adore ça !
Si en plus la brioche a un tout léger petit goût de fleur d’oranger… Je suis au paradis ! (il m’en faut peu, n’est-ce pas ? Je vous avoue que c’est plutôt sympa au quotidien de n’avoir besoin que de choses aussi simples pour faire mon bonheur ^^)
Je vous présente donc une merveille, à la portée de tous : la brioche à la fleur d’oranger avec perles de sucre, of course ! :)
Brioche à la fleur d'oranger (et perles de sucre)
Ingrédients :
- 250 g de farine
- 1 belle pincée de sel
- 100 g de sucre
- 1 œuf entier + 1 jaune d’œuf (pour la dorure)
- 100 g de lait (végétal ou pas)
- 100 g de beurre
- 3 g de levure boulangère sèche
- 1 cc de sucre et 1 cc de farine
- 1 bouchon d’eau de fleur d’oranger (voire 2 pour plus de goût)
- Des perles de sucre
Faites chauffer un peu d’eau (la moitié d’un verre à moutarde). Attention elle ne doit pas être chaude, juste tiède (idéalement 35°C.)
Versez-la dans un bol, ajoutez une cuillère à café de sucre, une cuillère à café de farine, puis versez votre levure dans l’eau en remuant pour la diluer (je ne parviens jamais à la diluer en totalité, il reste toujours des grumeaux mais ça ne pose pas de soucis)
Couvrez et laissez travailler minimum 1/4 d’heure.
Au bout de ce temps votre préparation doit avoir moussé et augmenté de volume (si ce n’est pas le cas c’est que votre levure n’est plus bonne, recommencez l’étape 1 avec un autre sachet).
Pendant ce temps mélangez la farine et le sel.
Versez le l’eau+levure sur la farine et l’eau de fleur d’oranger, mélangez bien, ajoutez le lait puis l’œuf, mélangez de nouveau.
Ajoutez le sucre et mélangez bien de nouveau pendant quelques minutes.
Ajoutez le beurre, mélangez bien, et commencez à pétrir.
Sortez la pâte de votre saladier et travaillez-la sur un plan de travail propre et fariné.
Il se peut que vous ayez besoin d’ajouter de la farine si votre pâte colle beaucoup. Ajoutez-la au fur et à mesure jusqu’à ce que votre pâte soit souple.
Formez une boule, placez-la dans votre saladier, recouvrez d’un linge propre et humide et laissez monter jusqu’à ce que votre boule ait triplé de volume (temps variable selon la température ambiante de la pièce [1])
Une fois qu’elle a triplé, pétrissez-la de nouveau pour chasser l’air : pliez-la en deux en appuyant fort et faites un quart de tour à chaque fois, jusqu’à ce que la pâte « se déchire ».
Façonnez-la comme il vous plait, ici j’ai fait 4 petites boules que j’ai placé dans un moule à brioche rectangulaire.
Faites de nouveau lever votre pâte — pour moi, c’est retour dans le four à 35°C. sans le torchon, mais accompagné d’un récipient (ramequin) rempli d’eau chaude.
Une fois qu’elle a bien levée de nouveau, sortez-la du four et laissez-la patienter à l’air libre le temps de faire préchauffer votre four à 160°C.
Vous pouvez badigeonner délicatement votre brioche de lait, ce qui lui donnera de la couleur, ou d’un jaune d’œuf battu avec un peu d’eau pour lui donner plus de couleur et de la brillance en plus.
« Saupoudrez » votre brioche de perles de sucre.
Enfournez pour 30 à 40 minutes (en surveillant la cuisson – le temps dépend du four et de l’épaisseur de votre brioche).
Quand votre brioche commence à prendre de jolies couleurs (aux alentours de 20 minutes) recouvrez-la d’une feuille de papier aluminium pour lui éviter de trop brunir et de faire fondre les perles de sucre.
Une fois cuite, laissez-la reposer quelques minutes avant de la démouler. Posez-la sur une grille à pâtisserie et couvrez-la d’un linge propre.
Dégustez encore tiède, ché tellement bon quand ché chaud ! ;)
Si vous avez un robot pâtissier…
J’ai la chance depuis peu d’avoir un robot pâtissier (ça change la vie), je fais depuis toutes mes pâtes avec lui, et c’est bien plus simple ainsi !
Je mets donc tous mes ingrédients dans la cuve et je mélange au crochet. Si je trouve que la pâte est trop liquide j’ajoute de la farine pendant le pétrissage sans trop compter, je fais à l’œil.
Une fois que ma pâte me plait, je la laisse dans la cuve, et je la mets dans mon four à 35°C.
A partir de là, je repends à l’étape 8 de ma recette ci-dessus.
[1] Le gros soucis que j’avais avec les pâtes levées c’était la patience… Je ne suis pas réputée pour en avoir beaucoup.
Je passais mon temps à surveiller mes pâtes (quand on passe son temps à regarder une pâte lever, elle ne lève pas, c’est bien connu !) et à bout de patience je finissais par les enfourner alors que de toute évidence elles n’avaient pas assez levé !
J’ai donc élaboré une technique infaillible pour que mes pâtes lèvent en un rien de temps (toutes proportions gardées, ça reste quand même trop long pour moi, mais bien moins long qu’avant) je les mets au four ! J’allume mon four à la plus petite température possible, j’enfourne mon saladier dans lequel se trouve ma pâte, recouvert d’un torchon humide, et important je place mon thermomètre culinaire dans le four et je fais en sorte de maintenir une température de 35° (+/- 10%). C’est surtout au début que c’est chaud (c’est le cas de le dire, haha !) quand il faut gérer le thermostat du four (je ne suis pas habitué à gérer des températures si petites avec mon four), j’ouvre la porte du four si trop chaud, je ventile, je referme, puis la température finis par se caler, four éteint, porte fermée, la température reste stable et la pâte se lève comme par magie !