Je suis vilaiiiiine je sais… La pire des tentatrices ! Mais le cheesecake et moi nous sommes les meilleurs amis du monde, que voulez-vous, je n’y peux rien.
Depuis que j’ai fait mon cheesecake au chocolat blanc et coulis de framboises façon Starbucks je ne cesse d’avoir des idées diaboliques de ce genre !
Alors oui, c’est gras, c’est sucré… Le Mal à l’état pur, quoi ! Mais qu’est ce que c’est booon !!!
Quand je fais des desserts diaboliques je m’arrange pour que ça coïncide avec la visite d’amis ou famille, comme ça le dessert part plus vite et ça fait moins de calorie pour chacun (malin !). Sinon je l’emmène au boulot, ça fait le bonheur de mes collègues (je suis la seule fille et les garçons peuvent manger ce qu’ils veulent *injustice* c’est le bon plan assuré !)
Comme pour le premier cheesecake, vous pouvez tout aussi bien faire une pâte avec des biscuits ordinaires, style Petit Lu, Spritz ou encore une pâte sablée.
Pour la pâte :
- 1 paquet d’Oréo (le paquet cylindrique)
- 50 g de beurre à température ambiante
Pour le caramel :
- 10 cl de crème entière
- 30 g de beurre non salé
- 1 pincée de fleur de sel
- 125 g de sucre
- 1 CS de sirop de glucose (ou du miel de fleur)
- 15 cl d’eau
Pour la crème :
- 400 g de Philadephia ou St Moret
- 70 g de sucre en poudre
- 1 oeuf + 1 blanc d’œuf
- 1 cuillère à café d’extrait de vanille (ou la pointe d’une couteau de grains de vanille pur)
- 1 1/2 cuillère à café de jus de citron
- 2 cuillère à soupe de crème fraiche épaisse
Commencez par faire la pâte :
Réduisez en poudre les biscuits des Oréo au mixeur. Ajoutez le beurre fondu, mixez encore un peu pour faire une pâte.
Malaxez jusqu’à obtenir une boule (ajoutez si besoin un peu de beurre mais normalement ça devrait suffire) puis étalez cette pâte entre deux feuilles de papier cuisson (sinon ça colle au rouleau) en essayant autant que faire se peut de faire un cercle de la taille de votre moule.
Retirez la première feuille, votre pâte se trouve sur la seconde, comme une pâte brisée du commerce. Retournez cette feuille sur votre moule pour que la pâte se décolle et prenne place dans celui-ci. Si vous n’êtes pas parvenu à réaliser un cercle ce n’est pas grave, découpez les parties de pâtes qui dépassent pour les « coller » là où il en manque de manière à recouvrir la totalité du fond de votre moule ainsi que les bords sur toute leur hauteur.[1]
Placez au frais.
Passons au caramel :
Versez la crème, le beurre et la fleur de sel dans une casserole. Portez à ébullition, remuez, puis coupez le feu, couvrez, réservez.
Dans une autre casserole, mélangez le sucre, le sirop de glucose (ou le miel) et l’eau (le sirop de glucose finira de se dissoudre lorsque le mélange aura commencé à chauffer).
Plongez votre thermomètre[2] dans la casserole et allumez le feu (moyen-fort) en mélangeant bien jusqu’à ce que le mélange soit homogène (sucre et sirop de glucose dissout).
Laissez bouillir sans toucher (luttez contre votre instinct qui vous pousse à touiller) et attendez jusqu’à ce que le caramel atteigne 155°. Puis retirez du feu.
Avec un fouet, mélangez le caramel tout en versant par petits à-coups la crème précédemment chauffée. J’insiste sur « par petits à-coups », la crème au contact du caramel va bouillonner et monter (comme le lait qui bout), prenez garde aux projections et éventuelles brûlures (que je ne vous souhaite évidement pas)
Passons à la crème :
Dans un cul de poule versez le fromage (Philadelphia ou st Moret) avec le sucre. Mélangez au batteur jusqu’à obtenir un mélange aérien. Ajoutez l’œuf entier et le blanc un à un, puis la vanille et enfin le jus de citron. Fouettez bien entre chaque. Réservez.
Préchauffez votre four à 160°.
Ressortez votre pâte aux Oréo du réfrigérateur et versez votre la totalité de votre crème.
A l’aide d’une cuillère à soupe faites des ronds de tailles différentes de caramel sur la crème. Passez la lame d’un couteau rapidement et de manière aléatoire à travers les ronds de caramel pour former des marbrures.
Enfournez pour 40 minutes, puis éteignez votre four et laissez le cheesecake à l’intérieur, four fermé, pour encore 5 bonnes minutes.
A la sortie du four votre cheesecake doit encore « blobloter » (comprendre : « on dirait qu’il n’est pas cuit »), c’est normal. Laissez-le refroidir à température ambiante, puis placez-le une nuit au frais (c’est la partie la plus difficile de la recette !), pour les plus pressés, laissez-le reposer au frais minimum 4 heures (mais une nuit c’est vraiment le top)
Le lendemain vous pouvez le démouler avec précaution et le déguster (avec le reste de caramel s’il en reste… Je suis vilaiiiiine ! ;) )
[1] J’utilise un moule à manqué en silicone, la pâte se décolle donc très bien après cuisson. Dans l’hypothèse où vous utiliseriez un moule à manqué « traditionnel » je vous conseille de beurrer/fariner votre moule ou de le chemiser avec une feuille de papier cuisson humidifiée (côté humide contre le moule) pour faciliter le positionnement.
Dans le cas où vous utiliseriez un moule à charnière, je vous conseille en revanche de procéder en deux fois : d’abord étaler la pâte en rond pour recouvrir le fond de votre moule, puis étaler la pâte en une large et longue bande pour recouvrir les bords. Penser à bien souder chaque partie de pâte pour éviter que votre crème s’échappe ! :)
[2] Si vous n’avez pas de thermomètre sonde, vous pouvez jauger le température du caramel à l’œil : il doit être sirupeux et avoir une jolie couleur ambrée.